A l'évidence, Christian Lefort, l'illustrateur des Mystères d'Eure-et-Loir, sait dessiner... jusque dans les plus infimes détails ! Il fallait bien un jour le souligner. Bravo l'artiste !
mardi 2 octobre 2012
lundi 27 août 2012
samedi 18 août 2012
À la rencontre des lecteurs sur le marché de Brou !
Mercredi 15 août, avec Jean-Christophe Louis, le dynamique responsable de la Maison de la Presse, nous avons tenté l'expérience d'une rencontre avec de futurs lecteurs des "Mystères d'Eure-et-Loir", sur le marché très renommé de Brou, face son magasin, sous le soleil estival mais à l'abri d'un parasol.
Expérience réussie... bien au-delà de toute espérance !... avec plusieurs dizaines de "Mystères" dédicacés et emmenés bien calés dans les cabas et cagettes entre les melons, les courgettes et les choux-fleurs ! Un moment résolument insolite immortalisé par L'Echo républicain grâce à son sympathique correspondant dunois André Lejeune, également poète à ses heures...
Expérience réussie... bien au-delà de toute espérance !... avec plusieurs dizaines de "Mystères" dédicacés et emmenés bien calés dans les cabas et cagettes entre les melons, les courgettes et les choux-fleurs ! Un moment résolument insolite immortalisé par L'Echo républicain grâce à son sympathique correspondant dunois André Lejeune, également poète à ses heures...
jeudi 16 août 2012
Quelques illustrations qui auraient pu agrémenter "Les mystères d'Eure-et-Loir"...
Pastille rouge en haut : les cinq protagonistes de la bataille de Dreux (À la bonne franquette) ; de gauche à droite : Coligny, Condé, Guise, Saint-André et Montmorency - peintures de François Clouet -
Pastille bleue : la parcelle "le camp ennemi" à Rouvray-Saint-Denis (Les harengs de Beauce), lieu de la bataille de 1429... - photo de l'auteur -
Pastille jaune : la salle du centre au musée de Boulaq au Caire en 1872. À gauche, au fond, entre deux armoires vitrées, on aperçoit un sarcophage debout (Le mystère de la momie qui prenait de la poitrine). - photographie extraite de l'ouvrage Album du musée de Boulaq par Auguste Mariette, 1872 -
Pastille vert d'eau : la pendaison du cochon Delalande aux bois de justice de l'abbaye de Josaphat à Generville (Le cochon Delalande) - gravure AP Rousseau extraite de l'ouvrage Histoire véridique du cochon de Jehan Delalande par Adolphe Lecocq (1877) -
Pastille vert foncé à gauche : vue du château de Courville-sur-Eure vers 1600 (Arsenic et vieille querelle). - gravure d'après une peinture conservée au château de Villebon -
Pastille fuchsia à droite : l'aéroplane "Antoinette" d'Hubert Latham photographié le dimanche 7 août 1910 derrière le château de Maillebois (Quand Antoinette chassait le canard). La douzaine de figurants pose sur chacune des cinq vues de la série, dans des positions et habits différents ! - carte poste ancienne, propriété de l'auteur -
Pastille rouge au centre : le calife Ahmed ben Hadj Ahmed ben el Hamelaoui est le deuxième personnage à partir de la gauche (Un calife à Nogent) - gravure extraite de l'ouvrage "Journal de l'expédition des Portes de Fer" (1844) -
Pastille bleu pâle : les gisants du mausolée de Sully contigu à la chapelle Saint-Jean-de-l'Aumône à l'Hôtel-Dieu à Nogent-le-Rotrou (Deux mariages et cinq enterrements) - photo de l'auteur -
Pastille verte (à droite) : portrait du père Bridaine (Les prêches du père Bridaine)
Pastille fuchsia en bas au centre : la dalle du caveau de Sebastiano Galigaï dans la nef de l'église de Nottonville (L'Italien du Bois). - photo de l'auteur -
Pastille noire à droite : l'écusson porté par les participants des courses à pied organisées à l'occasion des fêtes pendant la Révolution française (Les coureurs de thermidor) - Archives nationales -
Pastille blanche : la plaque scellée sur la pyramide dite "Napoléon" à Senonches (Vive l'empereur ! ) - photo de l'auteur -
Pastille rouge en bas : le bâtiment de l'ancienne poste de Nonancourt avec, à droite de l'entrée vers la cour, la plaque à la mémoire de Suzanne Delacour (Une chaise pour un trône). - photo de l'auteur -
Pastille jaune en bas à droite : la tour du télégraphe, au tout début du XXe siècle, élevée par le roi Louis-Philippe sur l'emplacement de l'ancienne Tour Grise à Dreux (La bonne mine de la Tour Grise) - carte poste ancienne, propriété de l'auteur -
lundi 6 août 2012
"Les Mystères d'Eure-et-Loir" sur France 3 Centre...
Cliquer sur le lien ci-dessus pour visionner l'interview, à partir de 7'35. En cas de décrochage, relancer avec la flèche en haut à gauche de la fenêtre de vision.
mercredi 1 août 2012
Ballades insolites en Eure-et-Loir avec "les Mystères" (4ème partie)
Pour cette quatrième ballade insolite, je vous propose un itinéraire dans le Thymerais des protagonistes de la fusillade du dimanche 20 octobre 1669 dans l'église de Blévy (cf. Coups de feu à l'office, page 299). Ils furent quinze seigneurs à s'affronter ce matin-là à coups de pistolets et de mousquetons. Trois y laissèrent leur vie. Je vous indique avec plaisir les itinéraires pour vous aider à retrouver quelques uns de leurs manoirs ou fermes fortifiées.
Les gentilshommes amis de Charles de Pâris
Les gentilshommes amis de Charles de Pâris
- Charles de Pâris possédait le manoir de la Noue, situé à un kilomètre à peine du bourg de Blévy, sur la D20 en direction de Crécy-Couvé, à main droite. La bâtisse a perdu depuis longtemps ses tourelles et ses fossés...
- Gédéon du Bois des Cours demeurait à Favières dans la magnifique ferme fortifiée toujours existante en périphérie immédiate du bourg.
- Charles de la Vigne, possédait le Bois-Rouvray à Favières ; pour trouver son manoir : dans Favières, prendre la D133, puis, sur droite, la route des Calottiers. Le lieu est identifiable par des hauts bâtiments, à main gauche.
- Jean de Garrault était accouru de Blainville (au sud de Dreux). Son manoir est toujours au centre du hameau, hélas peu visible derrière de hauts murs.
- Henri-François de la Chaussée était venu "en voisin" à Blévy, de son domaine de la Lucasière, sur la D11.1 entre Mainterne et Chennevières (on y produit du foie gras de nos jours...)
- Charles de Récusson, était sieur de Marcouville à Vitray-sous-Brezolles. Le château actuel de Marcouville, sur la D138 entre Vitray-sous-Brezolles et Mainterne, n'a plus rien à voir avec la demeure du XVIIe siècle...
- Henry de Fayel, demeurait à Marigny sur Prudemanche, aujourd'hui hameau sur la D117.1. Le lieu du manoir n'est plus localisable.
- Taneguy de Glapion, vivait aux Routis à Crulai dans l'Orne. Après la fusillade, il s'est réfugié à Marcilly-la-Campagne dans l'Eure.
- Jacques et Loup de Raimbert, seigneurs du Verger à Billancelles et de Saint-Arnoult-des-Bois. Il n'y a plus trace de leurs demeures.
- les deux frères de Beaumestre, sieurs de La Ferrette à Saint-Lubin-des-Joncherets, où il ne reste aucune trace de leurs demeures.
- Jean le Velu, seigneur du Vernay. Le lieu du manoir de ce seigneur (dont le nom est attaché à l'histoire de Châtaincourt où il s'est marié en 1661), est introuvable.
Face à eux
- Guillaume de Collas, occupait le manoir de Baronval, aujourd'hui une ferme à la sortie de Blévy... précisément rue de Baronval !
- Claude-Charles de Phillemain, seigneur du Mesnil-Caupré. Son manoir, aujourd'hui ruiné, se trouvait dans le bois de Caupré, non loin de l'étang de Dampierre, accessible par la route dite du moulin de Torçay, ou par la D134 (vers Saint-Ange)
Tous ces lieux étant aujourd'hui des propriétés privées, je ne m'autorise pas à en présenter des vues photographiques. Les propriétaires, pour la plupart, vous renseigneront cependant avec plaisir...
lundi 9 juillet 2012
Ballades insolites en Eure-et-Loir avec "les Mystères" (3ème partie)
Après une première ballade au nord du département, puis une seconde en son centre, à Chartres, plongeons maintenant plein sud, dans le Dunois.
(cf. Mé-garde des Sceaux)
L'Histoire rapporte que le 5 juillet 1194 Philippe-Auguste et Richard Coeur de Lion se sont affrontés à la bataille de Fréteval. La vérité est qu'il n'y a pas eu de bataille mais une belle embuscade dans laquelle le convoi royal français s'est fait dévalisé. Bien mieux ! l'affaire a eu lieu à Pezou (à environ quatre kilomètres au sud de Fréteval)... et les deux rois ne s'y sont pas vus !
La photo aérienne donne une idée des positions respectives : au large de Pezou, le convoi français (il s'étirait sur plusieurs kilomètres) empruntait le vieux chemin de Vendôme à Fréteval, longeant le coteau boisé à Sainte-Ouzille. Richard Coeur de Lion avait massé sa chevalerie dans trois ravins débouchant du coteau sur le chemin, et disposé ses archers et gens d'armes dans les bois à flanc de coteau. L'attaque a débuté au lieu-dit La Guizonnière, à la tête du convoi.
Pour aller sur le site : dans Pezou, prenez la rue du pont (D 12), puis la D34 en face... jusqu'au virage. Vous êtes arrivés ! Prenez la petite voie sur gauche, et imaginez-vous au milieu du convoi de Philippe-Auguste : les archers anglais sont dans les buissons dans la pente. Traversez le hameau de Sainte-Ouzille et vous arrivez à La Guizonnière (D12). Richard Coeur de Lion vous attend avec ses chevaliers dans le ravin des Caves sur votre droite... Devant vous s'ouvre la plaine vers Fréteval.
Au moment de l'attaque, Philippe-Auguste entendait une messe 3 km en arrière, dans la chapelle du Châtel de Lisle (aujourd'hui disparu), bâti sur un îlot sur le Loir, en face du village de Lisle. Pour s'y rendre, deux itinéraires sont possibles : soit en reprenant la D34 vers Chicheray (à traverser), puis virer à droite au carrefour suivant et filer tout droit vers le lieu-dit Savateaux. Le Loir coule au bas du pré ; l'île est en face. L'autre itinéraire se fait par le bourg de Lisle (par Pezou) et par la rue Davaux qui descend vers le Loir.
(cf. L'Italien du Bois)
La ballade terminée, revenez à Châteaudun... en passant par Nottonville... pour tenter d'y découvrir la tombe de Sebastiano Galigaï, un temps aumônier de la reine Marie de Médicis, puis abbé de Marmoutier (dont l'abbaye du Bois de Nottonville relevait), puis archevêque de Tours... jusqu'à la mort de son beau-frère le maréchal d'Ancre (Concino Concini) assassiné sur ordre de Louis XIII, puis celle de sa soeur, Léonora Galigaï, l'éminence noire de Marie de Médicis...
Vous ne trouverez pas le caveau dans l'abbaye... mais dans l'église de Nottonville... dont vous vous aurez fait ouvrir la porte par une bonne âme...
(cf. Le mystère de la momie qui prenait de la poitrine)
Enfin, pour achever la journée, une visite de la galerie égyptienne du musée de Châteaudun, rue Toufaire, s'impose pour y admirer, entre autres curiosités, le cartonnage de la mystérieuse momie rapportée d'Egypte en 1887 par Amédée Lefèvre-Pontalis
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