mardi 2 octobre 2012

Le bon oeil de l'illustrateur...



A l'évidence, Christian Lefort, l'illustrateur des Mystères d'Eure-et-Loir, sait dessiner... jusque dans les plus infimes détails ! Il fallait bien un jour le souligner. Bravo l'artiste !

samedi 18 août 2012

À la rencontre des lecteurs sur le marché de Brou !

Mercredi 15 août, avec Jean-Christophe Louis, le dynamique responsable de la Maison de la Presse, nous avons tenté l'expérience d'une rencontre avec de futurs lecteurs des "Mystères d'Eure-et-Loir", sur le marché très renommé de Brou, face son magasin, sous le soleil estival mais à l'abri d'un parasol.
Expérience réussie... bien au-delà de toute espérance !... avec plusieurs dizaines de "Mystères" dédicacés et emmenés bien calés dans les cabas et cagettes entre les melons, les courgettes et les choux-fleurs ! Un moment résolument insolite immortalisé par L'Echo républicain grâce à son sympathique correspondant dunois André Lejeune, également poète à ses heures...

jeudi 16 août 2012

Quelques illustrations qui auraient pu agrémenter "Les mystères d'Eure-et-Loir"...


Pastille rouge en haut : les cinq protagonistes de la bataille de Dreux (À la bonne franquette) ; de gauche à droite : Coligny, Condé, Guise, Saint-André et Montmorency - peintures de François Clouet - 
Pastille bleue : la parcelle "le camp ennemi" à Rouvray-Saint-Denis (Les harengs de Beauce), lieu de la bataille de 1429... - photo de l'auteur - 
Pastille jaune : la salle du centre au musée de Boulaq au Caire en 1872. À gauche, au fond, entre deux armoires vitrées, on aperçoit un sarcophage debout (Le mystère de la momie qui prenait de la poitrine). - photographie extraite de l'ouvrage Album du musée de Boulaq par Auguste Mariette, 1872 - 
Pastille vert d'eau : la pendaison du cochon Delalande aux bois de justice de l'abbaye de Josaphat à Generville (Le cochon Delalande) - gravure AP Rousseau extraite de l'ouvrage Histoire véridique du cochon de Jehan Delalande par Adolphe Lecocq (1877) -
Pastille vert foncé à gauche : vue du château de Courville-sur-Eure vers 1600 (Arsenic et vieille querelle). - gravure d'après une peinture conservée au château de Villebon - 
Pastille fuchsia à droite : l'aéroplane "Antoinette" d'Hubert Latham photographié le dimanche 7 août 1910 derrière le château de Maillebois (Quand Antoinette chassait le canard). La douzaine de figurants pose sur chacune des cinq vues de la série, dans des positions et habits différents ! - carte poste ancienne, propriété de l'auteur -
Pastille rouge au centre : le calife Ahmed ben Hadj Ahmed ben el Hamelaoui est le deuxième personnage à partir de la gauche (Un calife à Nogent) - gravure extraite de l'ouvrage "Journal de l'expédition des Portes de Fer" (1844) - 
Pastille bleu pâle : les gisants du mausolée de Sully contigu à la chapelle Saint-Jean-de-l'Aumône à l'Hôtel-Dieu à Nogent-le-Rotrou (Deux mariages et cinq enterrements- photo de l'auteur -
Pastille verte (à droite) : portrait du père Bridaine (Les prêches du père Bridaine)
Pastille fuchsia en bas au centre : la dalle du caveau de Sebastiano Galigaï dans la nef de l'église de Nottonville (L'Italien du Bois). - photo de l'auteur - 
Pastille noire à droite : l'écusson porté par les participants des courses à pied organisées à l'occasion des fêtes pendant la Révolution française (Les coureurs de thermidor- Archives nationales - 
Pastille blanche : la plaque scellée sur la pyramide dite "Napoléon" à Senonches (Vive l'empereur ! - photo de l'auteur - 
Pastille rouge en bas : le bâtiment de l'ancienne poste de Nonancourt avec, à droite de l'entrée vers la cour, la plaque à la mémoire de Suzanne Delacour (Une chaise pour un trône). - photo de l'auteur - 
Pastille jaune en bas à droite : la tour du télégraphe, au tout début du XXe siècle, élevée par le roi Louis-Philippe sur l'emplacement de l'ancienne Tour Grise à Dreux (La bonne mine de la Tour Grise) - carte poste ancienne, propriété de l'auteur -

lundi 6 août 2012

"Les Mystères d'Eure-et-Loir" sur France 3 Centre...



France 3 Centre édition du samedi 4 août 2012
Cliquer sur le lien ci-dessus pour visionner l'interview, à partir de 7'35. En cas de décrochage, relancer avec la flèche en haut à gauche de la fenêtre de vision.

mercredi 1 août 2012

Ballades insolites en Eure-et-Loir avec "les Mystères" (4ème partie)

Pour cette quatrième ballade insolite, je vous propose un itinéraire dans le Thymerais des protagonistes de la fusillade du dimanche 20 octobre 1669 dans l'église de Blévy (cf. Coups de feu à l'office, page 299). Ils furent quinze seigneurs à s'affronter ce matin-là à coups de pistolets et de mousquetons. Trois y laissèrent leur vie. Je vous indique avec plaisir les itinéraires pour vous aider à retrouver quelques uns de leurs manoirs ou fermes fortifiées.

Les gentilshommes amis de Charles de Pâris 
  • Charles de Pâris possédait le manoir de la Noue, situé à un kilomètre à peine du bourg de Blévy, sur la D20 en direction de Crécy-Couvé, à main droite. La bâtisse a perdu depuis longtemps ses tourelles et ses fossés...
  • Gédéon du Bois des Cours demeurait à Favières dans la magnifique ferme fortifiée toujours existante en périphérie immédiate du bourg.
  • Charles de la Vigne, possédait le Bois-Rouvray à Favières ; pour trouver son manoir : dans Favières, prendre la D133, puis, sur droite, la route des Calottiers. Le lieu est identifiable par des hauts bâtiments, à main gauche.
  • Jean de Garrault était accouru de Blainville (au sud de Dreux). Son manoir est toujours au centre du hameau, hélas peu visible derrière de hauts murs. 
  • Henri-François de la Chaussée était venu "en voisin" à Blévy, de son domaine de la Lucasière, sur la D11.1 entre Mainterne et Chennevières (on y produit du foie gras de nos jours...) 
  • Charles de Récusson, était sieur de Marcouville à Vitray-sous-Brezolles. Le château actuel de Marcouville, sur la D138 entre Vitray-sous-Brezolles et Mainterne, n'a plus rien à voir avec la demeure du XVIIe siècle...
  • Henry de Fayel, demeurait à Marigny sur Prudemanche, aujourd'hui hameau sur la D117.1. Le lieu du manoir n'est plus localisable. 
  • Taneguy de Glapion, vivait aux Routis à Crulai dans l'Orne. Après la fusillade, il s'est réfugié à Marcilly-la-Campagne dans l'Eure.
  • Jacques et Loup de Raimbert,  seigneurs du Verger à Billancelles et de  Saint-Arnoult-des-Bois. Il n'y a plus trace de leurs demeures.
  • les deux frères de Beaumestre, sieurs de La Ferrette à Saint-Lubin-des-Joncherets, où il ne reste aucune trace de leurs demeures.
  • Jean le Velu, seigneur du Vernay. Le lieu du manoir de ce seigneur (dont le nom est attaché à l'histoire de Châtaincourt où il s'est marié en 1661), est introuvable.
Face à eux
  • Guillaume de Collas, occupait le manoir de Baronval, aujourd'hui une ferme à la sortie de Blévy... précisément rue de Baronval !
  • Claude-Charles de Phillemain, seigneur du Mesnil-Caupré. Son manoir, aujourd'hui ruiné, se trouvait dans le bois de Caupré, non loin de l'étang de Dampierre, accessible par la route dite du moulin de Torçay, ou par la D134 (vers Saint-Ange)
Tous ces lieux étant aujourd'hui des propriétés privées, je ne m'autorise pas à en présenter des vues photographiques. Les propriétaires, pour la plupart, vous renseigneront cependant avec plaisir...

lundi 9 juillet 2012

Ballades insolites en Eure-et-Loir avec "les Mystères" (3ème partie)


Après une première ballade au nord du département, puis une seconde en son centre, à Chartres, plongeons maintenant plein sud, dans le Dunois.

(cf. Mé-garde des Sceaux)
L'Histoire rapporte que le 5 juillet 1194 Philippe-Auguste et Richard Coeur de Lion se sont affrontés à la bataille de Fréteval. La vérité est qu'il n'y a pas eu de bataille mais une belle embuscade dans laquelle le convoi royal français s'est fait dévalisé. Bien mieux ! l'affaire a eu lieu à Pezou (à environ quatre kilomètres au sud de Fréteval)... et les deux rois ne s'y sont pas vus !
La photo aérienne donne une idée des positions respectives : au large de Pezou, le convoi français (il s'étirait sur plusieurs kilomètres) empruntait le vieux chemin de Vendôme à Fréteval, longeant le coteau boisé à Sainte-Ouzille. Richard Coeur de Lion avait massé sa chevalerie dans trois ravins débouchant du coteau sur le chemin, et disposé ses archers et gens d'armes dans les bois à flanc de coteau. L'attaque a débuté au lieu-dit La Guizonnière, à la tête du convoi. 
Pour aller sur le site : dans Pezou, prenez la rue du pont (D 12), puis la D34 en face... jusqu'au virage. Vous êtes arrivés ! Prenez la petite voie sur gauche, et imaginez-vous au milieu du convoi de Philippe-Auguste : les archers anglais sont dans les buissons dans la pente. Traversez le hameau de Sainte-Ouzille et vous arrivez à La Guizonnière (D12). Richard Coeur de Lion vous attend avec ses chevaliers dans le ravin des Caves sur votre droite... Devant vous s'ouvre la plaine vers Fréteval.
Au moment de l'attaque, Philippe-Auguste entendait une messe 3 km en arrière, dans la chapelle du Châtel de Lisle (aujourd'hui disparu), bâti sur un îlot sur le Loir, en face du village de Lisle. Pour s'y rendre, deux itinéraires sont possibles : soit en reprenant la D34 vers Chicheray (à traverser), puis virer à droite au carrefour suivant et filer tout droit vers le lieu-dit Savateaux. Le Loir coule au bas du pré ; l'île est en face. L'autre itinéraire se fait par le bourg de Lisle (par Pezou) et par la rue Davaux qui descend vers le Loir.


(cf. L'Italien du Bois)
La ballade terminée, revenez à Châteaudun... en passant par Nottonville... pour tenter d'y découvrir la tombe de Sebastiano Galigaï, un temps aumônier de la reine Marie de Médicis, puis abbé de Marmoutier (dont l'abbaye du Bois de Nottonville relevait), puis archevêque de Tours... jusqu'à la mort de son beau-frère le maréchal d'Ancre (Concino Concini) assassiné sur ordre de Louis XIII, puis celle de sa soeur, Léonora Galigaï, l'éminence noire de Marie de Médicis...
Vous ne trouverez pas le caveau dans l'abbaye... mais dans l'église de Nottonville... dont vous vous aurez fait ouvrir la porte par une bonne âme... 

(cf. Le mystère de la momie qui prenait de la poitrine)
Enfin, pour achever la journée, une visite de la galerie égyptienne du musée de Châteaudun, rue Toufaire, s'impose pour y admirer, entre autres curiosités, le cartonnage de la mystérieuse momie rapportée d'Egypte en 1887 par Amédée Lefèvre-Pontalis 

mardi 26 juin 2012

Ballades insolites en Eure-et-Loir avec "Les Mystères" (2ème partie)


Restons à Chartres...
Les momies de la collégiale Saint-André ont certes disparu...mais il est toujours possible d'apercevoir les traces du caveau d'où elles furent exhumées !
Pour cela, postez-vous rue du Massacre, face à la grande verrière qui éclaire le transept sud. Sous cette verrière, vous distinguerez une maçonnerie de remplissage en pierres de moellons, haute de 2,5 mètres sur 1,5 mètre de large : c'est l'endroit où se trouvait le caveau, dans le sol de la première chapelle passé le transept, inclus dans la maçonnerie de l'arche qui enjambait la rivière !
Par curiosité, la carte postale ci-dessous, datant de 1906, montre que la verrière n'a été percée qu'au XXème siècle...


Les chemises de la Vierge : Grimpons maintenant le tertre Saint-Nicolas en direction de la cathédrale, à la recherche des effigies de la chemise de la Vierge. la première vous attend au portail nord, en plaque de serrure sur la porte d'entrée ! Vous chercherez celles sculptées sur les colonnettes autour du choeur... après le démontage des échafaudages qui encombrent le déambulatoire. Soyez attentifs ! certaines ne mesurent que quelques centimètres... Un splendide exemplaire vous fera face quand vous entrerez dans le couloir de la sacristie... D'autres décorent les verrières qui éclairent l'escalier menant à la chapelle Saint-Piat... Sans faire état de celles situées près de Notre-Dame du Pilier... et de toutes celles  qui m'ont échappé ! 

Dernière découverte : le verre de Charlemagne. Il vous attend au musée des Beaux-Arts, majestueusement exposé dans une vitrine du premier étage...

À suivre : le site de la bataille de Fréteval, le tombeau de Sebastiano Galigaï et la momie dunoise...

mercredi 13 juin 2012

Festivals et salons

La sortie des Mystères d'Eure-et-Loir, avec ses nombreuses séances de dédicaces en Eure-et-Loir, vient enrichir mes présentations dans les festivals et salons hors du département. Qu'on en juge : le dimanche 24 juin prochain, je suis invité à participer aux rencontres littéraires de Rémalard, à l'Hôtel des Arts, en tant qu'auteur eurélien...
http://www.lhotel-des-arts.fr/programmation.php
... le samedi et dimanche 8 et 9 décembre, je serai au Salon du Livre d'Ile-de-France à Mennecy dans l'Essonne... avec les enquêtes de l'inspecteur Sourbet qui ont séduit les organisateurs au point pour eux de m'inviter...
salon du livre d'Ile-de-France à Mennecy
(à suivre)

samedi 9 juin 2012

Ballades insolites en Eure-et-Loir avec "Les Mystères" (1ère partie)

L'écriture des histoires euréliennes insolites a été pour moi l'occasion de nombreux déplacements sur le département, autant pour rencontrer des érudits locaux, que pour découvrir les lieux des évènements à raconter. Rien ne vaut en effet la vision d'un ancien champ de bataille, d'un site autrefois glorieux, hélas ! ruiné par le temps, ou d'une simple chapelle ou d'une stèle, pour mieux comprendre les textes anciens de référence, mieux approcher la réalité des faits, mieux deviner le ressenti des acteurs... et éviter ainsi de grossières erreurs.
Découvrir qu’il existe un chemin des canons au hameau de Montmousset à Marville-Moutiers-Brûlé, au lieu même où le prince de Condé en 1562 avait installé son artillerie (cinq petits canons…), ou repérer l’emplacement du caveau où se trouvaient jusqu’à la fin du XVIIIe siècle les momies de la collégiale Saint-André à Chartres, procurent des moments de jubilation… que je vous propose de partager en quelques circuits. En route pour le premier d'entre eux, en direction de Dreux !

Le site de la bataille de Dreux  (cf. A la bonne franquette)
Il est simple à retrouver ! Postez-vous précisément à la fin de la portion à quatre voies de la N154 Chartres / Dreux, à hauteur du dernier taillis sur votre droite.
Vous êtes exactement sur la ligne de front de l’armée protestante du prince de Condé qui, ce 19 décembre 1562, s’étirait du bois de Montmousset, où vous vous trouvez, jusqu’au lieu-dit les Yeux-Bled (actuellement une ferme) que vous distinguez à la pointe d’un bois sur votre gauche.
Le front ennemi, l’armée catholique du duc de Guise, était face à vous à moins de cinq cents mètres, s’étirant sur une ligne entre le hameau de Blainville, que vous apercevez sur votre droite, jusqu’au lieu-dit l’Epinay, aujourd’hui disparu, situé à l’extrémité sud de la piste de l’aérodrome de Vernouillet sur votre gauche.
cliquer sur la photo pour l'agrandir
Le camp de base du duc de Guise était situé devant vous, au loin légèrement sur droite : au hameau de Nuisement. Pour s’y rendre : au premier carrefour à l’entrée de Vernouillet, prenez à droite vers "Dreux Centre", puis à droite encore vers Nuisement (et Les Rochelles). Au carrefour, prendre à droite vers Nuisement (et Blainville) puis plus loin à gauche, vers Luray… par la bien-nommée rue du duc de Guise ! Nuisement s’étale en bordure directe de la plaine. Après 500 mètres environ, aventurez-vous sur votre droite dans un des chemins qui y mène. Vous aurez alors la vision qu’avait le duc de Guise sur cette immense plaine ! La maison dans laquelle s'est passée la fameuse soirée entre Guise et Condé n'existe malheureusement plus. Dommage !
Revenez vers Marville-Moutiers-Brûlé par le hameau de Blainville (voir au centre le manoir du sieur Jean de Garrault l’un des protagonistes de la fusillade de Blévy en 1669 – cf. Coups de feu à l’office.). En poursuivant la D309, vous reviendrez au bois de Montmousset où vous verrez sur votre droite l’entrée du bien-nommé chemin des canons. Empruntez-le pour tenter de situer l'emplacement des cinq pièces !
La 4ème charge de la bataille de Dreux (gravure du XVIIe siècle)
Montmousset est en bas ; les cinq canons sont au-dessus du moulin...

Profitez de votre passage non loin de Dreux pour aller découvrir les vestiges de la fameuse Tour Grise, hélas non accessible par la Chapelle Royale. Vous les apercevrez en passant par la rue de Lamballe, qui passe au pied de la butte (bien visible en hiver quand les arbres ont perdu leur feuillage…)
Bonne route ! 
À suivre : une promenade à pied dans Chartres à la découverte des momies de Saint-André, du verre de Charlemagne et des chemises de la Vierge...

dimanche 13 mai 2012

Premières dédicaces... premier article de presse

Première journée de dédicaces samedi dernier à la Librairie L'Esperluète à Chartres... Christian Lefort, le talentueux illustrateur des Mystères d'Eure-et-Loir (à gauche sur la photo) a volontiers laissé courir son crayon au bas des dédicaces... au grand bonheur des lectrices et des lecteurs...

(article Echo Républicain du 13 mai 2012)


samedi 21 avril 2012

Les Mystères se mettent à table...

Trente neuf histoires étranges, insolites et mystérieuses figurent à la table des matières des Mystères d'Eure-et-Loir. Pour une mise en appétit, en voici la liste :
  • Visite royale : l'entrée mouvementée du roi Henri II à Chartres en 1550
  • Les huit sièges de Prouais : le téméraire village de Prouais face à ses envahisseurs au cours de l'année 1595
  • À la bonne franquette : l'après-bataille de Dreux de 1562
  • Mé-garde des Sceaux : les conséquences de la bataille de Fréteval de 1194
  • Les harengs de Beauce : l'incurie des troupes françaises en Beauce en 1429
  • La bonne mine de la tour Grise : la prise de Dreux par Henri IV en 1593
  • Un chapitre bien borné : les marques territoriales du chapitre cathédral au XVIIe siècle
  • Aux armes citoyens ! : le courage des habitants de Serazereux un soir de juin 1791
  • Vive l'empereur ! : l'érection de la pyramide Napoléon à Senonches en 1810
  • Des chaises jaunes et vertes : l'exceptionnelle longévité du service chartrain des chaises à porteur
  • Autour du baquet : le mesmérisme à Pré-Saint-Evroult dans les années 1780
  • L'étrange conversion de madame sainte Soline :  le culte contrarié de sainte Soline en 1747
  • Le verre de Charlemagne : l'origine longtemps contestée du verre de Charlemagne, ancien trésor de l'abbaye de la Madeleine de Châteaudun
  • Les visions de l'aricotier : l'étrange visite de Thomas Martin, de Gallardon, au roi Louis XVIII, le 13 mai 1816
  • Le saint prépuce de l'abbaye : les tribulations de la relique du saint prépuce de l'abbaye de Coulombs du XVe au XXe siècle
  • Les épis d'or d'Henri : la récompense décernée par Henri IV à un paysan d'Oysonville
  • Les prêches du père Bridaine : l'inoubliable Jubilée de 1751 à Chartres 
  • Jean Valjean, émondeur à Faverolles : Victor Hugo a-t-il été inspiré par trois faits divers survenus à Faverolles pour créer son personnage de Jean Valjean ?
  • Mystère et boules de gobbel'empoisonnement des animaux par des boules de gobbe en Beauce au cours des siècles
  • Les momies de la collégiale : le sort mystérieux des momies découvertes  au XVIIIe siècle dans la collégiale Saint-André de Chartres 
  • Jeux interdits : la destruction quasi totale de Châteaudun  par le feu  en 1723, par des enfants imprudents
  • Monopoly beauceron : l'interminable succession d'un siècle et demi de Gabriel-Olivier Benoist-Dumas, riche propriétaire beauceron
  • La révolution des brouettes : une révolte mal inspirée des pauvres de Courtalain en 1781
  • Dimanche 13 juillet 1788, 7h30 : le passage en Beauce d'un effroyable ouragan dévastateur chargé de grêle 
  • Les coureurs de thermidor : un incident lors de la célébration d'une fête révolutionnaire à Chartres en 1799
  • Les cent turions de la marquise : la renommée des asperges de Simon Marot, agriculteur de Denonville, en 1820
  • Le mystère de la momie qui prenait de la poitrine : l'histoire de la momie du musée de Châteaudun
  • Arsenic et vieilles querelles : l'assassinat en 1064 d'Ernaud d'Echauffour au château de Courville-sur-Eure
  • L'infidèle de Rouvres : la vindicte du roi Louis XI à l'encontre de Robert de Brezé, mari et meurtrier de sa soeur Charlotte de Valois, à Rouvres en 1477
  • Le cochon Delalande : le procès du cochon mangeur d'enfant à Lèves en 1498
  • Coups de feu à l'office : la fusillade dans l'église de Blévy lors de l'office du dimanche 20 octobre 1669  
  • L'Italien du Bois : l'exil de Sebastiano Galigaï à Nottonville dans les années 1620
  • Deux mariages et cinq enterrements ? : l'absence de repos éternel du duc de Sully
  • Une chaise pour un trône : comment un prétendant au trône d'Angleterre échappa-t-il à un guet-apens à Nonancourt en 1715 ?
  • Jours de fête au château : la vie tumultueuse et extravagante du marquis de Brunoy, propriétaire du château de Varize à la fin du XVIIIe siècle
  • Douze jours d'enfer : la tragédie en 1816 du radeau de la Méduse, racontée par le capitaine Dupont, naufragé, natif de Maintenon
  • Le calife de Nogent : l'exil d'un dignitaire algérien à Nogent-le-Rotrou en 1842
  • Une descendante de Jean Racine : un épisode extraordinaire de la vie de Noémi-Anne Trochu, native de La Bazoche-Gouet, arrière petite-fille de Jean Racine
  • Quand Antoinette chassait le canard : l'évocation des exploits en tout genre du pionnier de l'aviation Hubert Latham, illustre personnalité de Maillebois.

samedi 24 mars 2012

Ce sera le samedi 14 avril...

Il faudra encore patienter jusqu'au samedi 14 avril pour enfin découvrir "Les Mystères d'Eure-et-Loir"... autrement dit une quarantaine de récits d'évènements euréliens historiques, insolites et méconnus pour la plupart.
En attendant, en voici quelques titres : "Les huit sièges de Prouais" (1595), "Les harengs de Beauce" (Rouvray-Saint-Denis, 1429), "Le verre de Charlemagne" (Châteaudun et Chartres), "Jean Valjean émondeur à Faverolles" (Faverolles, 1846), "Monopoly beauceron" (la Beauce, XVIIIe siècle), "Les coureurs de thermidor" (Chartres, 1798), "Coups de feu à l'office" (Blévy, 1669), "Jours de fêtes au château" (Varize, 1772), "Une descendante de Jean Racine" (La Bazoche-Gouet, 1860), "Quand Antoinette chassait le canard" (Maillebois-Los Angelès, 1910)... 
Il en reste une trentaine d'autres pour autant de récits encore plus surprenants...

lundi 13 février 2012

Les Mystères d'Eure-et-Loir s'annoncent...

L'éditeur De Borée lève un coin du voile sur les Mystères d'Eure-et-Loir avec le résumé de l'ouvrage qu'il vient d'adresser aux libraires...

Dessin Ch. Lefort
" Situé aux frontières de la Normandie, de la vallée de la Loire et de l'Ile-de-France, le département d'Eure-et-Loir est une terre d'Histoire et de mystères. Partagé entre le Perche à l'ouest, le Thimerais au nord, la Beauce à l'est et le Dunois au sud, il est riche de drames, de faits divers, de croyances, de curiosités et de destinées inattendues.
L'auteur, qui a effectué de conséquentes recherches sur le terrain et aux archives locales, nous relate brillamment quantité d'événements aussi insolites que méconnus, tels que l'entrée à Chartres du roi de France Henri II en 1550, la  bataille de Dreux - laquelle fit huit mille victimes en seulement cinq heures de combat ! -, les tribulations du "Saint-Prépuce" de Jésus-Christ détenu par l'abbaye de Coulombs, ou encore les multiples inhumations du duc de Sully, ministre d'Henri IV.
S'attardant sur de curieuses anecdotes historiques - la découverte de momies dans la collégiale Saint-André de Chartres, l'exil politique d'un haut personnage étranger dans le Perche, etc. -, il n'oublie pas de nous conter les crimes commis sous l'Ancien Régime à Courville-sur-Eure, Rouvres, Lèves ou Blévy, et d'évoquer les destins plus ou moins tragiques, mais toujours étonnants de personnages comme Noémi-Anne Trochu, descendante de Racine, ou Sebastiano Galigaï, frère de l'éminence noire de Marie de Médicis...
Un formidable témoignage de la richesse historique de ce beau département !"